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Le meilleur de Flickr

2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 21:13


Je vous dois un aveu. Lorsque j'ai commencé ce blog, je n'avais en vue que de documenter la danse contemporaine. Je privilégiais donc les sites des photographes qui publiaient régulièrement de grandes galeries des derniers spectacles joués à travers le monde. Mais après avoir vu des milliers et des milliers d'images depuis plus de quatre ans (une éternité de nos jours), et être moi-même passé, modestement, derrière l'oeilleton du photographe, je suis devenu sensible à la fabrication de ces images, à ses contraintes humaines, technologiques, économiques. Et comme les favoris de ce blog permettent aujourd'hui aisément de voir en images la plupart des spectacles récents (colonne de gauche, catégorie "Photos"), je voudrais passer à autre chose et reprendre l'enquête au début, pour m'intéresser également à ceux qui, sans suivre activement l'actualité de la danse, ont cherché à la photographier.

Ecrire l'histoire de la photographie de danse contemporaine n'a pas encore été tenté. Il faudrait remonter au temps de Nijinsky, d'Isadora Duncan et de la Loïe Fuller ; je n'ai pas le temps de m'y risquer. Je me contenterai pour cette fois, en guise d'introduction, de renvoyer à l'excellente introduction de Daniel Girardin à propos de la photographe Lois Greenfield, dont l'influence est très forte (trop) aujourd'hui chez nombre de photographes de danse, ainsi qu'au stimulant petit livre d'Hélène Pinet, Ornement de la durée (1987), dans lequel sont reproduits des photographies conservées au musée Rodin (splendides photos de Ruth St. Denis par Stephanie Ludwig - tiens, une femme photographe en 1908 - et de la Loie Fuller par Eugène Druet et divers). Sans oublier le livre classique de William E. Ewing (Fugitive Gesture: Masterpieces of Dance Photography, 1987).

Dans ce premier article, je commencerai par recenser quelques photographes d'aujourd'hui, visibles sur Internet. Les recenser tous serait une tâche infinie, quoique assez aisée dans son principe : 1. googliser, 2. éplucher les mentions de droits des programmes de salles et des festivals, 3. celles des magazines et des (rares) livres consacrés à la danse contemporaine. Pour ce premier jet, je n'ai fait que googliser "photographie danse" et "images danse" jusqu'à la page 40 ; mon enquête est donc réduite en grande part au domaine français, et limitée aux seuls photographes qui présentent des photographies en ligne ; mais elle ouvre déjà des pistes, révèle des témoignages. (Soyons honnêtes : 50% peut-être des liens de cet article ne viennent pas directement de Google, mais ont été collectés au fil du temps).

Mais revenons d'abord à mon titre. Tension entre photo et danse : parce que la photographie fige, bien sûr, mais surtout parce que le photographe veut être artiste lui aussi, et ne pas être contraint par la volonté du chorégraphe. Cloué sur son siège de générale, c'est un emmerdeur au supplice. Il rêve de voir comme personne n'a vu avant lui. Pour lui, l'humilité de la photo de spectacle est une humiliation. S'il l'accepte, il se place de lui-même au ban de sa profession, il n'aura jamais les honneurs des grandes galeries d'art contemporain, sauf miracle, ou mort : le voilà photographe de presse. (Et c'est injuste : jusqu'à l'apparition du film de danse, et surtout de la vidéo - voir à ce sujet l'excellent Panorama du film de danse en France de Nicolas Villodre - la photo constituait la seule trace précise d'un spectacle vivant. Pour ceux qui, comme moi, sont sensibles aux traces, cet humble photographe joue un rôle clef).

Le photographe peut hésiter entre documenter et créer. Mais fondamentalement, cette araignée entomologiste veut traîner le danseur dans son repère lumineux. Le photographe "auteur" n'aime guère nommer les danseurs ni le chorégraphe qu'il a saisis. Il s'approprie tout.
Tension donc entre scène et studio, et par conséquent entre danseur et modèle. En studio, la photographie de danse dérive aisément en photo de portrait. Voir par exemple le Danse Jeanloup Sieff de Jeanloup Sieff (Nathan, actuellement introuvable), recueil de 46 photographies en noir et blanc de danseurs étoiles ou anonymes saisis en répétition ou en spectacle. Portrait de danseur, de corps ou d'individu ? Je soupçonne les photographes de voir dans le danseur le modèle par excellence, celui qui "sait bouger" comme personne d'autre ; outre que le corps du danseur est singulier, magnifié par l'exercice.

La tentation du nu semble bien plus forte chez les photographes, voyeurs professionnels, que chez les chorégraphes. Chez les chorégraphes et les danseurs, le nu est parfois un désir, mais le plus souvent une nécessité ressentie. La Guilhem s'est autoportraiturée nue (pour Le Monde 2, en 2004). Sans doute parce que le corps nu reste l'essence du danseur (voir à ce sujet le livre bien documenté de Jean-Pierre Pastori, A corps perdu : la danse nue au XXe siècle, 1983). Dernièrement, Malou Swinnen a photographié les danseurs de Jan Fabre nus et de front, à l'antique. Isabelle Waternaux a fait les deux : portraits en buste à l'antique, portraits nus dansants.
De la photographie de danseurs nus (ou de modèles nus, on ne sait pas toujours), il y a pléthore. Dieter Blum lui a consacré un livre, réalisé avec les danseurs du ballet de Stuttgart (Pure Dance, 2004), et Hervé Lefebvre a publié un album de portraits nus de la danseuse Jennifer Brie (Le photographe et la danseuse : un art de la calligraphie, 2004). Sur Internet, citons pour mémoire, pour prendre la mesure de ce penchant, Bruno Baudry (petit témoignage), Bryon Paul McCartney, German Peraire (un peu plus inventif que la moyenne), Steve Richard (joli mais très classique), Ernestine Ruben ("photoformances", études, de très beaux noir et blanc), Rüdiger Tantow (studio et scène, encore de très beaux noir et blanc de studio), Yvan Teulé (studio - très kitsch- et scène, moderne et classique : Noureev, Dupond...), Gert Weigelt (studio et scène), Alex Wilson (de belles études low key, mais les modèles ne me semblent pas être des danseuses). Vient ensuite le nombreux troupeau des sectateurs plus ou moins directs de Lois Greenfield (Jan Bengtsson, La Géométrie du nu de Pavel Brunclik, photographiant les danseurs du Théâtre national de Prague, la TANZ(akt!)IONEN de Rainer Klostermeier, le BallettKalender 2005 figurant les danseurs de l'Opéra du Rhin photographiés par Klaus Kampert, Karim Ramzi, Karel Vojkovsky, Beat A. von Weissenfluh...) Ajoutons Jose Manchado et Roy Volkmann, exemples parfaits du style greenfieldien : danseurs saisis en vol, représentation politiquement correcte des différentes couleurs de peau (des blancs, des jaunes, des noirs, des latinos - mais bien peu d'Indiens ?), mais corpulence demeurant uniformément athlétique. Techniquement impeccable, cette production se révèle dramatiquement peu inventive, cramponnée au plus déprimant néoclassicisme. Dans un prochain article, je reviendrai sur Lois Greenfield et l'esthétique américaine.
Dans ce panorama du nu dansant, mention spéciale à deux photographes singuliers : Jean-François Bauret, un maître du portrait corporel (voir entre autres les pages Chorégraphie1 et Chorégraphie2), et la jeune Agnieszka Podgorska, que le festival Antipodes avait très judicieusement choisie pour l'affiche de son édition 2006. Ses autoportraits corporels renvoient en effet très directement à l'esthétique du solo contemporain (hélas, son site ne fonctionne plus à l'heure où je publie ! La mauvaise monnaie chasse la bonne, refrain connu).

Entre danse et photographie, scène et studio, le juste milieu se trouve sans doute dans la salle de répétitions. C'est là qu'il y a le plus d'égalité entre les parties. Réfréné dans ses ardeurs, le photographe y trouve un espace de liberté surveillée. Il peut aller et venir, tourner autour de ses proies plus à sa guise qu'en conditions de représentation. La répétition même lui sourit, elle lui permet de réessayer le cliché raté, de varier les approches d'une même séquence, d'un même mouvement. Mais ce n'est pas lui qui mène la danse, et cette dernière conserve pleinement ses droits.

Qu'en disent les photographes ? Quelques témoignages traînent ici et là sur Internet. Sébastien Mathé a fait ses classes à l'Opéra de Paris. Il distingue nettement ses travaux de commande (photos de presse) de sa série intitulée Viva Danza, qu'il revendique d'auteur, car elle utilise la pose longue pour créer des filés de mouvement (rien pourtant de bien affriolant ni de révolutionnaire à mon goût). Comme on pouvait s'y attendre, la photo de danse classique est elle-même codifiée : il s'agit de connaître assez la discipline pour anticiper chaque figure et déclencher au moment crucial pour fixer l'extension maximale d'un jeté ou d'une arabesque.
Gérard Uféras, portraitiste et photojournaliste, amateur de ballet classique et moderne, a beaucoup photographié les coulisses des opéras. Dans une interview récente à Danzine, il témoigne : "je ne suis pas photographe de danse : je ne cherche pas à traduire une chorégraphie. Je suis photographe avant tout. J'apporte mon regard, mon interprétation de la réalité que j'observe. Pour photographier la danse, il faut la ressentir".
En 1996, Pierre Corratgé a écrit "Pourquoi je photographie la danse". Tenté par l'expérience en 1976, il essaie de photographier Carolyn Carlson sur scène. Il est aussitôt déçu : "ce sont des photos 'prises' et non pas des photos 'faites' : aucune action possible sur l'angle de prise de vue, le cadrage et la lumière. Un banal reportage qui me laisse sur ma faim quant aux relations entre ces deux arts." Peu à peu, Pierre Corratgé a fait le chemin de la scène au studio, avec une soif de "tout contrôler", de "perfection". Il recrée des segments de chorégraphie en studio, règle au millimètre les fonds et l'éclairage. Ses modèles ? Carolyn Carlson photographiée par Jean-Loup Sieff, la Guilhem par Richard Avedon (des nus)... Lois Greenfield, à laquelle il reproche cependant de sacrifier parfois l'émotion sur l'autel du spectaculaire. Si Maguy Marin figure parmi ses chorégraphes préférés, son goût de la perfection le fait cependant lourdement pencher vers les chorégraphes de la modern dance. Pierre Corratgé s'interdit de montrer aucune photo qui n'ait été approuvée par le modèle, et regrette comme moi ces "images que je trouve superbes, qui ont été récusées. C'est la règle du jeu, et c'est à ce prix que je continue à photographier."

Actuellement, en France tout du moins, la photographie de danse n'a pas bonne presse (sans jeu de mots). Sébastien Mathé : "je suis actuellement souvent déçu par la production photographique contemporaine, dans laquelle les images n’arrivent pas à exister seules et ont besoin d’un discours critique pour en expliquer le sens. S’agissant des images de Viva Danza, je souhaite qu’elles existent par elles-mêmes, qu’elles soient esthétiquement agréables à regarder". Jean-Marc Douillard, en PPS d'un article récent, s'étonne que les chorégraphes montpelliérains ne puissent pas fournir de bonnes photos de presse de leurs spectacles. "Comme d'habitude, les photos des compagnies américaines sont meilleures techniquement et proches de ce qu'on voit sur scène [...] Les autres photos du dossier de presse de Mark Morris sont des vraies photos issues d'une générale photo digne de ce nom [...] L'argument du fric pour expliquer les mauvaises photos de presse ne tient pas. Il s'agit de mobiliser des volontés".

Qu'on se le dise ! Certes, la condition de photographe de presse est de moins en moins reluisante (lire à ce propos le blog fracassant, informatif et drôle, de Frozen Piglet). La presse va mal et paie de moins en moins. Quant aux compagnies, la plupart n'ont pas d'argent pour payer des photos professionnelles. Pourtant, dans le même temps, les photographies se produisent à tours de bras. Le numérique permet d'acquérir des images à toute vitesse et à coût quasi nul, une fois le matériel amorti. Puisque le photographe de presse, moins payé, doit économiser sur quelque chose, il économise sur le tri de ses images et sur leur traitement. Est-ce la bonne stratégie ? Ne vaudrait-il pas mieux miser sur cinq photos brillantes, mémorables, plutôt que sur cinquante passables, aussitôt oubliées ? Eric Boudet vient de me confier sa fatigue de faire de la photo de presse. Il a décidé de réduire son site à la seule partie de sa production qu'il estime vraiment et souhaite passer à autre chose. Cathy Peylan, bien connue parmi les photographes de spectacle et pionnière du Web dans les années 1990, a aussi raccroché : elle ne trouvait plus de plaisir à photographier une danse contemporaine qu'elle juge "sans émotions, éloignée du corps", ni à fréquenter un milieu où la confiance entre compagnies et photographes s'essouffle trop souvent dans des problèmes de droits à l'image et d'autorisations, "envahi" de surcroît par des gens qui ne cherchent, dit-elle, qu'a "faire des images".



Comment exister quand on est photographe de danse ?

Anna et Sébastien, 2009 (cl. Pascal Ferro)


Voici donc (enfin !) un premier état des lieux de la photo de danse contemporaine en France et pays francophones voisins sur Internet, qui mêle allègrement les dinosaures et les jeunes pousses, les photographes de studio et de scène. Je passe sous silence les photographes non spécialisés qui ont pu réaliser des séries intéressantes, comme François Goudier sur la danse contemporaine africaine, de même que ceux qui figurent en permanence dans les "Incontournables" de la colonne gauche de ce blog. Je compléterai cette liste au fur et à mesure, et d'avance pardon pour les oublis sûrement nombreux que je réparerai volontiers (au besoin, contactez-moi).

A venir, des articles sur les grands pionniers de la photo de danse contemporaine, sur Lois Greenfield, et peut-être des interviews ou des textes de photographes contemporains.

Jean-Gros Abadie, scène : il a confié des dizaines de ses photos noir et blanc au site de Cyril Maginel. Un grand moment d'archives
• Jean Barak, psychologue clinicien, scène : vingt-deux galeries, que du beau monde (Preljocaj, Carlson, Monnier, Kéléménis, Monnier, Duboc, Gallotta...)
Steeve Beckouet publie quelques chiches photos qui prouvent qu'il fait de la photo de danse en répétitions
Patrick Berger, scène (Montalvo-Hervieu, Yves-Noël Genod, biennale du Val-de-Marne...)
Mathieu Bouvier, scène : un petit site tout nouveau, tout beau, qu'en tout cas je n'ai découvert que tout récemment, par hasard comme il se doit. "Vidéaste-photographe" (la combinaison n'est pas si fréquente), il a travaillé sous la houlette de Charles Picq à la maison de la danse de Lyon avant d'oeuvrer ponctuellement pour le CND de Pantin depuis 2004
Cris Brégeon, scène : complice de Cathy Peylan depuis 2002, elle présente enfin une large sélection de photos de spectacles classées par... couleurs
Thierry Burlot, scène : ballet de Lorraine, Abou Lagraa, Gilles Jobin
Sandrine Cellard, scène : une petite nouvelle pleine d'énergie. Claude Brumachon, Piere Doussaint, et d'autres que je ne connais pas
Pierre Corratgé, studio : séries Mouvement, Fenêtres : le corps très flou ou mangé par la lumière
Matthieu Davette, scène, trois galeries : Solarium Return de Nasser Martin-Gousset, Set et Adieu de François Raffinot
Choré-Graphik, studio, projet de Sandrine Derselle ("Dine")
Véronique Duhaut, scène, Cahiers d'Avignon : Pina Bausch, Alain Platel, Jan Fabre, Sasha Waltz. L'image de scène est un matériau auquel elle superpose une autre image, une texture. On aimerait savoir comment ont réagi les chorégraphes
Patrick Fabre, scène : photographe en Limousin depuis 1991. Une galerie consacrée à Yukiko Nakamura et deux autres à Heddy Maalem. Hélas, le site n'a pas été mis à jour depuis avril 2007
Pascal Ferro, studio : Composés, Chorégraphiés. De jolies choses, des portraits. De belles recherches sur le flou de mise au point. Pour exprimer le mouvement, Pascal Ferro mise sur des séries ou des compositions d'images qui se lisent comme des micro-histoires
Marc Gaillet, scène : photographe depuis vingt ans dans le domaine de la publicité et de la photo culinaire, il est aussi le photographe de Didier Théron, de Michèle Murray et de quelques autres chorégraphes plus occasionnellement
Raoul Gilibert, scène : Strasbourg
Ilan Ginzburg, scène, workshops : Erna Omarsdottir, La Ruée vers l'art 2005 et 2007, cie Scalène...
Marc Grémillon, scène, suisse probablement mais les photos ne sont pas légendées
Tristan Jeanne-Valès, scène : a photographié la danse contemporaine depuis vingt-cinq ans et a monté une exposition rétrospective, Danse l'étreinte (1980-2007), visible en ligne (en tout petit !), qui a tourné en France et à l'étranger depuis l'automne 2008
Audrey Leblanc, dont on a déjà parlé, privilégie la rencontre avec le chorégraphe ou le danseur, et l'argentique
Agnès Mellon, scène : photographe officielle du festival de Marseille depuis 2006
Héctor Olguin, Chilien installé en France, a exposé deux fois à Micadanses, en 2005 et 2009, lors du festival Faits d'hiver. Projet Light sur le flou de bougé
Philippe Pache, scène : photographe du ballet Béjart de 1992 à 2000 et du prix de Lausanne de 1991 à 2003
Christiane Robin, scène : des photographies noir et blanc de la grande époque (années 1990 ?, hélas rien n'est daté), Pina Bausch, Preljocaj, Carolyn Carlson, Cunningham, Maguy Marin, Paco Decina, etc. etc. etc. mais aussi, plus (tout ?) récemment, Dominique Boivin
Julia Romy, diplômée d'architecture, scène : beau travail sur le flou en couleurs et en noir et blanc, elle suit plusieurs compagnies
Michael Serfaty, scène : gynécologue, photographe autodidacte depuis 1976, agence ses photos de scène en tableaux pour créer des compositions qui lui sont propres
Sarah Zhiri, scène : déjà présentée ici, comme Audrey Leblanc fervente de l'argentique, de l'image rare.

e sont des photos "prises" et non pas des photos "faites": aucune action possible sur l'angle de prise de vue, le cadrage et la lumière. Un banal reportage qui me laisse sur ma faim quant aux relations entre ces deux arts.

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 15:01

Ce sont les hasards de Facebook. L'excellent Guy m'écrit : "tu as vu ça ?" Non, je n'ai pas vu. Une expo d'Audrey Leblanc,  Corps et danses contemporaines, organisée par Cindy Théodore, étudiante en arts plastiques, déjà présentée à la librairie Résistances à Paris en février dernier ; et à présent à la cantine (pardon : dans le restaurant d'entreprise) de l'Opéra Garnier rue Scribe, du lundi 24 novembre au 16 janvier 2009. Du coup, malheureusement, pas ouverte au public. Confidentielle. Qui est Audrey Leblanc ? Je n'en sais rien, et je ne trouve pas grand chose sur Internet. Alors hop ! Je la contacte via son profil Facebook, rendez-vous pris le 12 décembre en début d'après-midi pour visite et interview. Et comme Pascal me dit tout le temps qu'il faut innover, je décide d'enregistrer l'interview. Avec ma clef usb-lecteur mp3 rikiki, ça sera plus rigolo. Et puis comme je l'ai achetée pour interviewer les spectateurs au sortir des spectacles, il serait temps que je la teste et que je m'en serve.

Le jour dit, je découvre les coulisses de l'Opéra. Comme de bien entendu, contraste complet avec la face avant outrageusement cossue. La cantine de l'Opéra est assez chaleureuse, d'ailleurs, à taille humaine. Je tombe nez à nez avec les organisateurs de l'exposition Images de la danse, dont je n'ai dit dernièrement que moyennement du bien. Heureusement, les couteaux de la cantine sont à bout rond. Audrey doit être un peu plus jeune que moi. Elle commande des cafés pendant que je regarde rapidement ses photos,  parce que j'ai très peu de temps cet après-midi-là, mais que c'est maintenant ou jamais.

Impressions. D'assez petits tirages en général, noir et blanc et couleur, une cinquantaine modestement disséminés par petits paquets sur les murs. Tiens, on dirait de l'argentique... Ce ne sont pas des photos de spectacles. Des photos prises dans un cadre quotidien, voire intime. Les visages sont plongés dans le noir, les regards détournés, les corps excentrés dans l'image. Des corps tout à leur affaire. Les photos ont été prises un peu partout... sauf en France !

Voilà, je m'assieds en face d'elle. Je n'ai rien préparé. On va faire ça de chic. Je défais mon petit sucre, touille mon café, je sors ma clef usb et je lance l'enregistrement. C'est parti !


Non, ça ne marche pas encore tout à fait...
en attendant, écouter ici

A ce point, j'arrête l'enregistrement, à court de questions et inquiet de savoir si cette petite chose a bien enregistré. Oui, ouf. Sauf qu'à 13.45, à la cantine de l'Opéra, c'est encore le coup de feu. Et ça s'entend ! Enfin, au moins, comme on dit, c'est du vécu. Entre-temps, les questions reviennent. C'est bête, j'aurais dû reprendre l'enregistrement. Je n'y ai pas pensé. Et comme je n'ai pris aucune note, je ne me souviens pas de grand chose. Enfin j'ai demandé à Audrey si elle comptait faire de la photo son métier. Elle ne dirait pas non, mais... Et si la danse contemporaine est son seul sujet. Un sujet important, oui, mais elle aimerait bien aussi photographier ses élèves, par exemple (scoop, je crois). Ce n'est pas si éloigné, au fond. Puis nous parlons de la danse contemporaine, de ce milieu, des relations souvent désagréables avec les médias, les intermédiaires, des blogs, tout ça.
Et la conclusion d'Audrey par mail : "est-ce que c'est un travail fini sur la danse contemporaine ? Cette série est une étape dans le projet. Je n'en ai pas fini avec ce thème. Mais j'aimerais aussi progressivement pouvoir consacrer plus de temps à la photo et construire mieux d'autres projets", toujours avec son amie Cindy Théodore.

Alors, vous aimeriez bien les voir, ces photos ! Rien que pour vous, en exclusivité, en voici quelques-unes que je lui ai dérobées. Quant aux autres, et peut-être de nouvelles, vous aurez plusieurs occasions de les voir : à Enghien sûr-sûr, dans le premier semestre 2009, et probablement ailleurs... mais pas à Paris. Les photos d'Audrey Leblanc se méritent.

Saïd Aït El Moumen (compagnie Anania), Marrakech, 2006 (cl. Audrey Leblanc)

Tombo, Paris, France, 2008 (cl. Audrey Leblanc)


Naoko Noshiro (compagnie no sense), Tokyo, Japon, 2005 (cl. Audrey Leblanc)

Filiz Sizanli et Naoko Noshiro, çati studio à Istanbul, Turquie, 2007 (cl. Audrey Leblanc)


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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 21:06

Or Marin, Stav Marin et Oran Nachum, Informazzia (cl. Ascafon)

Parmi les ressources visuelles en danse contemporaine, Flickr n'est pas en reste. Après avoir testé un certain nombre de sites de photo sharing (partage d'images), je peux même dire que c'est de loin le meilleur dans ce domaine, tant par la quantité et la qualité de son offre que par son ingénieux système d'indexation d'images. C'est aussi le plus international, et donc celui où la danse contemporaine est le moins absente. Sur la concurrence, de clientèle essentiellement anglo-saxonne, la modern dance règne en maître (voir par exemple les énormes galeries de Tim Agler sur Smugsmug et d'Elazar Harel sur Pbase).

Comme sur tous les sites de ce type, il est de prime abord difficile de s'y retrouver. D'après mon expérience d'une année, un certain nombre de groupes de photographes s'y distinguent :
Dance Theatre - Tanztheater (454 membres, 3 092 photos)
Modern Dance (360 membres, 2 570 photos)
Danzakontemporanea (47 membres, 413 photos)

Vous pouvez suivre leur activité en copiant leur fil rss, que vous trouverez rassemblés dans ma collection de fils rss (à la suite des blogs, section "Photo - vidéo"). Pour un aperçu rapide, les gens pressés peuvent aussi jeter un coup d'oeil à ma sélection d'images.

Nicolas Jonval, le Sacre du Printemps par la compagnie Heddy Maalem, 2005

Les grandes compagnies sont peu représentées sur Flickr, bien moins que sur YouTube. Les photographes professionnels spécialisés dans la danse sont peu nombreux sur Flickr. Je n'y vois guère pour l'instant que Laurent Paillier, qui a renoncé à alimenter son site personnel et préfère publier sur Flickr, et Vincent Jeannot. Pour ma part, j'ai ouvert en juillet 2007 ma propre galerie, qui compte à présent 13 albums.
Flickr a l'avantage d'offrir des abonnements modiques, d'être assez simple d'emploi, sans limite de chargement, et de constituer la plus grosse communauté photographique mondiale ; il a l'inconvénient de ne pas proposer d'emblée d'interface de vente de clichés, ce qui serait extrêmement commode pour les publications de presse.
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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 16:07
Après Cit'en scène, après Fédéphoto, voici un nouveau collectif de photographes qui se lance sur Internet. Plus exactement, il s'agit d'une agence nouvelle "dédiée aux spectacles", ArtComArt, fondée par deux anciens photographes de l'agence Maxppp, Pascal Victor et Victor Tonelli.

L'interface de l'agence, conçue par DigitalRailRoad, est un peu rugueuse : un peu lente, dépourvue d'index de consultation, rédigée en anglais, alors que les métadonnées sont entièrement en français (à quelques mots-clefs près). La page d'accueil ne donne aucune idée de la richesse de la base. Le moteur de recherche, assez développé, permet heureusement d'y fouiller à loisir. Cette interface est conçue pour la vente d'images, mais les fondateurs d'ArtComArt ont fait le choix de l'ouverture au public, en laissant tout son contenu accessible. Un grand merci à eux !

La danse est ici bien représentée : près de 300 galeries, 6 400 images sur 32 000 environ, et danse contemporaine surtout, même si les productions classiques et néo-classiques des Mats Ek, Kylian et consors de l'opéra Garnier ne sont pas absentes. Très fouillées, les galeries proposent chacune plusieurs dizaines d'images. La base remonte jusqu'à 1982 (les deux photographes annoncent 25 ans d'archives), mais pour l'heure les photos de danse accessibles datent essentiellement des années 2000. Ces photographies sont signées des deux fondateurs mais aussi, notamment, d'Agnès Mellon et de Dom (?).
Rentabilité oblige, on ne trouvera ici que la grosse cavalerie : festival d'Avignon, Théâtre de la Ville, et les chorégraphes les plus connus ou les plus vendeurs : Béjart (606 images), Preljocaj (437), Pina Bausch (345), mais Maguy Marin que 78, Régine Chopinot 27, Gilles Jobin 17 (le récent Text to Speech), sans compter quelques lacunes suprenantes : Anne Teresa de Keersmaeker presque absente (36 images, aucun  spectacle majeur !), huit photos pour Boris Charmatz... comme interprète. En dehors d'Avignon, les festivals de danse sont inexistants : moins de 100 photos pour Montpellier danse...

Une base déjà riche, donc, qui devrait s'enrichir très rapidement, et d'emblée incontournable.
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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 11:48
Sarah Zhiri présente une exposition de ses photographies, Electrons libres, qui aura lieu au Conservatoire de Paris du 31 mars au 19 mai 2008 (vernissage le lundi 31 mars à 18 heures).

Sarah_Zhiri_invitation_recto.jpgSarah_Zhiri_invitation_verso.jpg
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 10:47
Nederlands_Dans_Theater_Sleepless.jpg
Jirí Kylián, Sleepless (cl. Sarah Zhiri)

Outre ses travaux personnels, Sarah Zhiri, photographe à Paris, photographie le spectacle vivant.
Après un petit crochet par le théâtre de la Ville en 2003 (Lucinda Childs, très belles photos de Merce Cunningham) et avoir beaucoup fréquenté le palais Garnier et le théâtre de Chaillot de 2004 à 2006, où elle photographiait le Nederlands Dans Theater (Jirí Kylián / Paul Lightfoot-Sol León / Mats Ek), Sarah Zhiri s'intéresse maintenant au Point Ephémère avec les tout récents Deep Contact de Carey Jeffries et Tâche noire dans notre soleil de Véronique Albert.

Nous ne saurions trop l'encourager dans cette voie, plus véritablement contemporaine : il se passe des choses au Point Ephémère mais, faute de photos, on peine souvent à savoir quoi.

13 galeries de trois à dix photos
, donc, et l'on attend la suite !
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 17:20

Myriam-Gourfink--Corbeau.jpg

Myriam Gourfink, Corbeau, interpr. Gwénaëlle Vauthier
(cl. Agathe Poupeney / Fédé Photo)

 
"Fedephoto.com fédération des photographes", on n'en saura pas plus sur le site de cette mystérieuse agence ou association, sinon qu'elle fédère actuellement 67 photographes traitant de tous sujets d'actualité.

Qu'importe, pourvu qu'on ait l'ivresse : et l'ivresse est au rendez-vous puisque ce site, dont le copyright remonte à 2003, s'intéresse à la danse contemporaine.
On y retrouve, dans la galerie Arts & culture, de très nombreux reportages de l'incontournable Agathe Poupeney, mais aussi de Jacky Ley : Ushio Amagatsu, Sidi Larbi Cherkaoui, Jean-Claude Gallotta, Emmanuel Gat, Myriam Gourfink, Anne Teresa de Keersmaeker, Rachid Ouramdane, Alain Platel, Angelin Preljocaj, la compagnie Retouramont, Alban Richard, Christian Rizzo, Johanne Saunier / Jim Clayburgh (Joji inc.), Caterina Sagna, Gary Stewart, Mark Tompkins...

Courez-y !
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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 18:42
Cie-Pascoli--Trouble-du-trait.jpg
Cie Pascoli, Le trouble du trait (cl. J.-M. Coubart)

Comme chaque année, Jean-Michel Coubart  nous offre son reportage sur le festival de Chamarande, et nous l'en remercions ! Au programme, quatre des spectacles présentés : improvisation (Boris Charmatz et Médéric Collignon), Mariés (cie CMM - Matteo Moles), Le Trouble du trait (Anne-Marie Pascoli), Erase-e (x) 1,2,3 (Joji Inc - Johanne Saunier/Jim Clayburg).
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 22:07
Après Vincent JeannotAgathe Poupeney  se met au blog, et pour commencer nous promet deux à cinq images de chaque spectacle photographié à Montpellier danse. A voir pour l'instant : Eldorado de Preljocaj et Tempo 76 de Mathilde Monnier. Merci !
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 15:34
Pressbild.jpgClaire Parsons, Hello Performance, 2006 (cl. Claire Parsons - Pressbild.com)

Bettina Stöss
, photographe allemande collaboratrice d'Andrew Wakeford à Saarbruck et de Lois Greenfield à New York, présente sur son site 34 chorégraphes allemands et internationaux (Pina Bausch, Rui Horta, Helena Waldmann, Jiri Kylian, Mats Ek, William Fosythe, Constanza Macras...). Pour chaque chorégraphe, le nombre de galeries va de 1 à 20, et le nombre d'images par galerie dépasse généralement la dizaine. Seul regret, les photos sont minuscules (via Tanznetz.de).

Wolna strefa - serwis tanca (zone libre - danse service) est une association culturelle indépendante pour la promotion de la danse moderne et contemporaine en Pologne. Son site propose 33 galeries, présentant des spectacles de compagnies polonaises, parfois internationales (Sasha Waltz, Rambert Dance Company) depuis 2000. Cette page ne paraît pas avoir été mise à jour depuis 2005, mais le site Moderndance.pl semble avoir pris le relais.

L'agence suédoise Pressbild offre des photos de presse de bonne définition, originales, généralement non vues ailleurs, d'artistes suédois mais aussi internationaux. Notons par exemple Messiah Game de Felix Ruckert, Jirí Kylián, Maria Clara Villa-Lobos. 33 compagnies et plusieurs dizaines de scènes sont représentées.

Un généreux photographe amateur de rendez-vous sportifs, Fernando Tavares, a publié une galerie extensive de la  12a Quinzena de dança de Almada (15-31 octobre 2004) : 24 compagnies, 1 157 photos ! On notera au passage le filigrane de marquage des images. Que l'agence Enguérand en prenne de la graine !

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Articles RÉCents

Festivals & cies

Quelques festivals...


Hiver


Artdanthé (Vanves, entre novembre et mars)
Faits d'Hiver (Île-de-France, janvier)
Tanztage Berlin (janvier)
SzólóDuó Tánc Nemzetközi Fesztivál (Budapest)
Escena contemporanea (Madrid, janvier-février)
Vivat la danse ! (Armentières, février)
Tanzplattform (février, Allemagne)  
DañsFabrik (Brest, février-mars)
Les Hivernales d'Avignon (Avignon, février-mars)
Tanz Bremen (Brème, mars)
Les Repérages (Lille, mars)
Biennale nationale de danse du Val-de-Marne (mars-avril)

Printemps


Biennale de danse de Charleroi (mars-mai)
Freedance
(Dniepropetrovsk, Ukraine, avril)
Brasil Move Berlim (Berlin, avril)

Springdance (Utrecht, avril)
La danse de tous les sens (Falaise, mai)

Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis (Île-de-France, mai-juin)

Festival TransAmériques (Montréal, mai-juin)
Tanec Praha
(Prague, juin)
Dance Week Festival (Zagreb, juin)
Uzès Danse
(Uzès, juin)
Latitudes contemporaines (Lille, juin)
Alkantara festival (juin)
Zawirowania (Varsovie, juin)

Eté


Festival de Marseille (juin-juillet)

Montpellier danse (Montpellier, juin-juillet)
Festival d'Avignon (Avignon, juillet)
L'Eté des Hivernales (Avignon, juillet)
ImPulsTanz (Vienne, juillet-août)
Paris quartier d'été (Paris, juillet-août)
Internationale Tanzmesse nrw (Düsseldorf, août)
Tanz im August (Berlin, août-septembre)

Automne


Biennale de la danse (Lyon, septembre)

Le Temps d'aimer (Biarritz, septembre)
Plastique Danse Flore (Versailles, septembre)
Dansem (Marseille, septembre-octobre)
Sidance (Séoul, septembre-octobre)
iDans (Istanbul, septembre-octobre)

Ciało/Umysł (Varsovie, septembre-octobre)
Festival d'Automne (Paris, septembre-décembre)
Les Eclats chorégraphiques (Poitou-Charentes, octobre)
Tanzhautnah (Cologne, octobre)
123Tanz (Hall, Autriche, octobre)
Tanztendenzen (Greifswald, octobre)
Bøf (Budapest, octobre)
Panorama de dança (Rio de Janeiro, octobre-novembre)
Dance (Munich, octobre-novembre)
Fest mit Pina (Allemagne, novembre)
Euro Scene Leipzig (novembre)
Les Inaccoutumés (Paris, novembre-décembre)
Decemberdance (Bruges, décembre)

Dates variables


DatanzDa (Zürich)
Les Grandes traversées (Bordeaux)
Ikonoclaste (Wuppertal)
Junge hunde (Kanonhallen, Danemark)



... & compagnies


cie l'Abrupt (Alban Richard) VID
Absolutamente (Jesus Sevari)
AIME (Julie Nioche)
Aitana Cordero VID
Alias (Guilherme Botelho)
Ann Liv Young DVD
Anna Halprin
Ann van den Broek VID
cie Ariadone (Carlotta Ikeda) VID
Arthur Kuggeleyn + Co.
As Palavras (Claudio Bernardo) VID
Association Achles (David Wampach) VID
Association Edna
(Boris Charmatz)
cie Caterina Sagna VID
cie Cave canem (Philippes Combes) VID
cie Christine Le Berre
cie C.Loy (Cécile Loyer) VID
Corps indice (Isabelle Choinière) VID
cie Dans.Kias (Saskia Hölbling) DVD
cie DCA (Philippe Decouflé) VID
Deja donne
(Lenka Flory et Simone Sandroni) VID
Digital Video Dance Art (Iker Gómez) VID
Dorky Park (Constanza Macras) VID
Editta Braun Company VID
Erna Omarsdottir VID
cie Felix Ruckert
Les Gens d'Uterpan (Annie Vigier/Franck Apertet)
cie Gilles Jobin DVD VID
cie Greffe (Cindy van Acker)
Groupe Noces (Florence Bernad) VID
Hors Commerce (Hélène Cathala) VID
cie Isabelle Schad
Jeremy Wade
cie Jocelyne Danchik VID
cie Jours tranquilles (Fabrice Gorgerat)
cie Kataline Patkaï
Katharina Vogel VID
Kekäläinen & Company
cie Krisztina de Châtel DVD
Kwaad bloed vzw
(Charlotte vanden Eynde & Ugo Dehaes)
L1 danceLab (collectif hongrois)
La BaZooKa VID
La Ribot DVD
La Ventura et cie (Anna Ventura) VID
La Zampa (Magali Milian-Romuald Luydlin) VID -> photos
cie L'Explose (Tino Fernández)

cie Li-Luo (Camille Mutel) VID
Liquid Loft (Chris Haring) VID
Marcela Levi VID
cie Marie Chouinard
VID
Márta Ladjánszki VID
Mette Ingvartsen VID
MHKArt (Meryt-Halda Khan) VID
Michèle Noiret VID
Mossoux-Bonté DVD VID
Niko Raes VID
Olga Pona VID
cie Pal Frenak
Perrine Valli
Pé Vermeersch VID
cie Philippe Saire
cie Post-Retroguardia (Paco Dècina)
Quasi Stellar (Apostolia Papadamaki)
Re.al (João Fiadeiro) VID
Real dance Super Sentai (Ines Birkhan & Bertram Dhellemmes)
cie Rosalind Crisp
VID
Rosas (A. T. de Keersmaeker) DVD
RoseAnne Spradlin Dance
Sinequanon VID
Sol Picó
Superamas VID
cie Thor (Thierry Smits) VID
cie Toufik OI VID
Troubleyn
(Jan Fabre)
Ultima vez (Wim Vandekeybus) DVD VID
United-C (M. van der Put / P. Roelants) VID
Virginie Brunelle

Viviana Moin
XLproduction (Maria Clara Villa-Lobos) VID
Yasmeen Godder VID
Yves-Noël Genod

VID